Résumé:
Cette dernière décade a vu une « sururbanisation » (concept récent décrivant les expansions
urbaines rapides que connaissent les pays en voie de développement) sans précédent qui a fait
que les périmètres d’urbanisation futures soient saturés. Alors que ces derniers sont sensés
arriver à saturation aux alentours de 2040.
Conséquence, il faut aller chercher les opportunités à l’intérieur de la ville, en faveur d’un
réinvestissement urbain pour assurer son développement. Et cela, ne peut se concrétiser que
par des opérations de requalification et de renouvellement urbain, qui peuvent toucher plusieurs
parties de la ville : Le boulevard volontariat, ce lieu de grand commerce informel, de congestion
et de distorsions urbaines constitue une « balafre » dans le tissu urbain de la ville. Séparant deux
tissus de valeurs urbaines très différentes : tissu colonial vs tissu spontané, tissu doté de tous
les services et de la qualité urbaine contre un tissu pauvre en offre de services et une population
défavorisée. L’opportunité serait que cette portion de ville, interface entre ces deux tissus
constitue un lieu de suture et de rééquilibrage en réduisant un temps soit peu les inégalités que
connaissent les deux entités.
Ce renouvellement urbain se fera par « une approche collaborative » pour susciter l’adhésion
notamment des propriétaires, des commerçants... Le projet se fera par la reconquête du foncier
dégagé par la récupération de friches urbaines : les franges urbaines squattées par l’informel, le
marché de légumes...
