Résumé:
La qualité de l’air intérieur (QAI) constitue un sujet d’intérêt pour la santé publique. C’est
également un critère de base pour le confort sanitaire écologique. Cet intérêt réside
principalement dans le fait qu’on passe un temps de plus en plus long à l’intérieur des espaces
clos. D’après Schriver-Mazzuoli (2009, p.01) « un adulte passe de 80% à 90% de son temps à
l’intérieur des espaces clos soit environ par jours 12 à 14 heures dans son habitat »1. L’aération
continue est une nécessité essentielle pour assurer une qualité sanitaire de l’air intérieur capable
de mettre fin à la présence des contaminants pour atteindre des conditions de confort
satisfaisantes relevant ainsi l’ambivalence saisie dans l’habitat en milieu sensible.
A Guelma, au niveau des logements collectifs de la citée Gahdour Tahar, nous constatons
qu’une grande diversité d’activités domestiques dégagent de nombreux polluants. On ajoute à
cela le mode de conception actuelle à savoir ; le matériau utilisé, l’enveloppe façadière,
l’orientation du bâtiment et le système de chauffage-climatisation. Ces éléments sont certes la
source des contaminants qui minent la qualité de l’air intérieur. Dans ce cas, la ventilation des
espaces habités est une exigence absolue, elle peut assurer un environnement intérieur sain et
confortable. Dès lors, pour atteindre cet objectif : -Comment assainir l’air intérieur dans
l’habitat pour réaliser le confort et le bien-être des occupants ? S’agit-il en effet d’avoir recours
aux matériaux écologiques mois émissif en polluants, de contrôler les sources de contaminants
ou encore de s’orienter vers une conception attentive des systèmes de ventilation et de
renouvellement ?