Résumé:
L'érosion est un phénomène majeur qui cause des dommages non seulement au sol et à l'agriculture,
mais aussi à la qualité de l'eau s'élevant à des tonnes de matière transportées annuellement à la surface
de la terre. Ce fait a attiré l'intérêt des chercheurs à comprendre son mécanisme et à en expliquer les
causes et les conséquences. Ce travail est une étude comparative de l'érosion hydrique dans le bassin
semi-humide de l’Oued Cherf; situé dans le nord-est de l'Algérie. Une description de l’ensemble des
paramètres géomorphologiques, géologiques, hydrologiques et climatiques du bassin versant a été
réalisée. L’approche retenue pour la quantification du transport sédimentaire consiste à rechercher le
meilleur modèle pour représenter le rendement sédimentaire et Sur la base des quantités de sédiments
obtenues ; il est constaté que les physiques facteurs : tels que les reliefs escarpés, la nature lithologique
vulnérable des roches et la couverture végétale pauvre, ont considérablement contribué à accélérer
l'érosion des sols. L’intégration des cartes thématiques des différents facteurs par le modèle RUSEL
(Revised Universal Soil Loss Equation ) avec leurs bases de données, a permis d’une manière rapide
fournir des éléments pour cartographier la vulnérabilité multifactorielle à l’érosion en passant par une
analyse des principaux facteurs de l'érosion à savoir la lithologie, les pentes et l’occupation du sol. Les
cartes obtenues sont intégrées dans un Système d'Information Géographique (SIG ARCGIS10.1) à l'aide
d'une combinaison additive pour établir une carte de vulnérabilité à l'érosion hydrique. quatre classes de
vulnérabilité à l'érosion ont été distinguées : les zones à faible vulnérabilité (>1.2 t/ha/an) qui représente
24.3%de la superficie totale ; les zones à vulnérabilité moyenne (1.2-4 t/ha/an) de 33.5% de sa superficie
totale , les zones fortement vulnérables (4-6.55 t/ha/an) et qui représente 14% de sa superficie , les zones
très fortement vulnérables (>6.55t/ha/an) qui présente les haute reliefs de formations calcaire dans le
Nord-Est du bassin de 28.5% de sa superficie totale. Cette première étude cartographique est un outil
devant aider les décideurs pour l'attribution des zones de cultures et des sites pouvant abriter des
infrastructures socio-économ