Résumé:
Les alliages d’aluminium Al-Mg-Si à excès de silicium de la série (6xxx) sont très demandés dans l’industrie, essentiellement dans ; l’automobile, la construction navale, l’aérospatiale et le bâtiment en raison de leur bonne propriétés physico-chimiques.
Dans ce mémoire nous avons revu la cinétique de précipitation par deux techniques déjà utilisées pour ce genre d’études. Nous parlons de la calorimétrie différentielle (DSC) et de la dilatométrie. Les résultats obtenus ont été comparés avec ceux obtenus par une troisième technique qui est la mesure de la résistivité au cours de la variation de la température. Cette dernière technique n’est pas encore suffisamment exploitée pour ce type d’alliage.
Le but de ce travail est d’extraire les avantages et les inconvénients de chaque
technique.
La microscopie électronique à balayage nous a permis de caractériser la microstructure
de notre alliage.
Les résultats obtenus ont montrés que les trois techniques utilisés permettent de rendre
compte de la même cinétique de précipitation.
Solution solide sursaturée SSS Zones G.P Phase β’’ Phase β’ Phase β.
Les résultats obtenus ont montré aussi que la technique de mesure de la résistivité au cours de la variation de température donne un comportement analogue à la dilatométrie vu que ces deux techniques sont sensibles aux mêmes phénomènes liés à la microstructre de l’alliage et les courbes de mesures obtenues ne nécessitent pas de ligne de base. Cette dernière est l’un des handicape à une exploitation fiable de la DSC.
En tenant compte du fait de la simplicité de la technique de la résistivité on peut prévoir
qu’elle pourrait concurrencer (à l’image de la dilatométrie) la DSC.