L’effet antibactérien du miel et de la propolis sur les bactéries impliquées dans les infections nosocomiales

Abstract

Le but de notre étude est d’évaluer l’activité antibactérienne du miel et de la propolis récoltés dans la région de Guelma vis-à-vis des bactéries impliqué dans les infections nosocomiales Proteus mirabilis, Klebsiella pneumoniae, E. coli, Serratia, Salmonella spp, Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus. Celle-ci provient d’un prélèvement effectué au niveau de l’hôpital d’Oued Zenati. Pour identifier les principes actifs du miel et de la propolis responsables de leur effet antibactérien sur ces souches, des analyses physico-chimiques ont été effectuées. Il s’agit de la teneur en eau, de la conductivité électrique, du pH, de l’acidité libre, des teneurs en cendres et en polyphénols pour le miel. Concernant la propolis, il s’agit de la mesure du taux de pertes pendant le séchage, du pH, des teneurs en cendres et en polyphénols. Les résultats obtenus indiquent que le miel a une teneur en eau de 19.4%, une conductivité électrique de 0.48 mS/cm, un pH de 4.26, une acidité libre de 16 meq/kg, une teneur en cendres de 0,45% et montrent une présence de polyphénols. La propolis présente un taux de pertes pendant le séchage de 2.80 %, un pH de 5.08, une teneur en cendres de 3,5% et une teneur en polyphénols de 1,03%.

L’évaluation de l’effet antibactérien du miel et de la propolis a été réalisée par la méthode de diffusion en milieu gélosé (aromatogramme) en utilisant des concentrations de miel à 25, 50, 75 et 100% et de la propolis à différents pourcentages d’éthanol : 25 ,50 ,75 et 95%. Les résultats obtenus révèlent que le miel et la propolis présentent une faible activité inhibitrice obtenue à la concentration de 25%. Par contre, a montré une bonne activité inhibitrice aux pourcentages 50% 75% et particulièrement au pourcentage 95% 100%.