Quantification de la capture et de la commercialisation illégale des animaux sauvages, et impact sur les populations sauvages dans l’est Algérien

Abstract

Le trafic international des espèces animales et végétales sauvages est classé comme troisième trafic mondial en matiére de chiffre d’affaire, après le trafic de drogue et le trafic d’ armes. Ce phénoméne constitue une problématique environnementale majeure qui risque de mettre en péril une partie substantielle de la biodiversité de notre planète, déjà largement fragilisée. L’objectif de notre travail est d’identifier les espéces commercialisées illégalement en Algérie et aussi estimer les quantités vendues chaque année. Etant donné que les marchés de rues sont les endroits de vente habituels de ces produits, nous avons conduit des visites réguliéres dans ces marchés dans 5 villes de l’est Algérien. Les resultats obtenus indiquent que l’espéce la plus vendue est le chardonneret élégant (carduelis carduelis) suivie par d’autre espéces de passereaux tels le serin cini (serinus serinus) et le verdier d’europe (chloris chloris), et ocasionnellement quelques espéces de réptiles et de mammiféres. Néomoins toutes les espéces observées sont protégées par la reglementation algérienne. la quantité éstimée des animaux sauvages protéges capturés mis en vente durant la période d’étude est estimée à: 1885 chardonneret élégant (charduelis carduelis), 403 verdier d’europe (chloris chloris) et 474 serin cini (serinus serinus), représentant une valeur économique estimée à plus de 32 808 600 DA par an. enfin , ce commerce n’a pas un impact seulement sur la biodiversité , aussi sur l’économie et le developpement durable des pays , sur la santé humaine et sur la sécurité internationale des pays .