La réponse biochimique de culture de tomate à l’action combinée de la salinité et de Botrytis cinerea.

Abstract

La salinité des sols constitue un problème majeur dans les zones où les cultures irriguées sont pratiquées. Elle est souvent associée à l’augmentation de la sévérité des maladies causées par les champignons phytopathogènes. Pour évaluer cette interaction notre étude est réalisée sur les propriétés biochimique de la variété AXIOM F1de la tomate soumise a un stress combiné de 1a salinité et l’infection par Botrytis cinerea. Les résultats montrent qu’en présence d’’infection, le stress salin semble induire une baisse de la teneur en pigments chlorophylliens (chlorophylle a, chlorophylle b, chlorophylle totale et pigments caroténoïdes) à l’exception de la teneur en pigments caroténoïdes, le stress ne semble induire qu’une baisse uniquement chez les plantes infectées et cultivées sous stress salins à 150 et 300 meq. l-1 en NaCl. En présence d’infection, le stress salins emble diminuer l’effet néfaste de l’agent pathogène sur ces sucres solubles totaux. Les diminutions de teneurs les plus importantes ont été notées en présence de 150 et 300 meq. l-1 en NaCl. Cependant, sur les protéines totales l’effet néfaste de l’agent pathogène est accentué sous stress salin à 100 et 150 meq. l-1 en NaCl et diminué chez les plantes infectées et développées sous des concentrations à 50 et 300 meq. l-1 en NaCl. Ainsi, la capacité de la de tomate à s’adapter à un stress salin à 300 meq. l-1 en NaCl est perdue. Par rapport des plantes saines cultivées en absence de sel, l’effet néfaste de l’agent pathogène sur les acides aminés libres totaux est accentué sous stress salin à 100 meq. l-1 en NaCl et diminué chez les plantes infectées et développées sous des concentrations à 50, 150 et 300 meq. l-1 en NaCl. Ainsi, la capacité de la de tomate à s’adapter à un stress salin à 50 et 300 meq. l-1 en NaCl est perdue.