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http://dspace.univ-guelma.dz/jspui/handle/123456789/15490
Title: | Contribution à l’étude de l’effet des produits cosmétiques sur la microflore cutanée |
Authors: | Boussatha Rayane , Magraoui Ouissal Cherifi Djazira |
Keywords: | Produits de beauté, microflore cutanée, isolement, bactérie, antibiogramme, résistance. |
Issue Date: | Jun-2023 |
Publisher: | SNV.STU |
Abstract: | Des milliards de microorganismes peuplent notre corps humain. Ils forment le microbiote cutané. Ces microorganismes vivent en relation étroite avec la peau, renforçant ses défenses immunitaires contre les agents pathogènes et jouent un rôle primordiale pour notre santé mais malheureusement l’application successive des produits cosmétiques non adaptés peuvent les dégrader et altérer ces relations qui des fois engendrent l’apparition des nouvelles espèces. Dans cette présente étude bactériologique réalisée au niveau du laboratoire de microbiologie de la Faculté SNV-STU de l’Université 8 Mai 1945 - Guelma, nous avons essayé de caractériser les effets de certains produits cosmétiques utilisés en Algérie (produits d’hygiènes : savon ; produit de maquillage : fond de teint ; produits de soins de corps : crème hydratante et produit bio : eau florale) sur des souches bactériennes naturelles isolées de la microflore des mains et des visages de chez des étudiants. Nous avons montré que les espèces isolées ont des déférents aspects macroscopiques et microscopiques, allant de la forme à la couleur des colonies. La majorité des espèces bactériennes isolées des mains appartiennent au genre Staphylococcus (Gram positif) : Staphylococcus lentus, S. chromogenes, S. auricularis, S. epidermidis et S. aureus. D’autres bactéries Gram négative ont été aussi isolées : Kocuriavarians/Rosea et Photobacteriumdamsella et Myroides spp et Weeksella virosa / Empedobacter brevis et Enterobactersakazaki, connue comme une espèce pathogène opportuniste. Nous avons également montré que l’utilisation de ces produits peut aussi a entraîner des modifications de la composition de la microflore cutanée, où certaines espèces bactériennes ont été éliminées après l’utilisation de ces produits, ce qui a favorisé l’apparition et l’installation de nouvelles espèces. La majorité des espèces qui ont persisté sur la peau ont développé de nouveaux caractères phénotypiques et réagissent différemment aux actions des antibiotiques. Ces dernières ont développé des résistances ou des sensibilités différentes vis-à-vis à ces composés. Nous pensons que les composants utilisés dans la fabrication de ces produits et leurs doses sont à l’origine de ces constatations qui peuvent avoir des conséquences et des complications graves sur la santé humaine et sur l’environnement, même si l’échantillonnage est très limité et les répétitions font défaut suite à la courte période de l’expérimentation qui nous ne permet pas de tirer des conclusions exactes. |
URI: | http://dspace.univ-guelma.dz/jspui/handle/123456789/15490 |
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