Contribution à l’étude épidémiologique du la maladie de Crohn sur l’Est Algérien

Abstract

La maladie de Crohn a été découverte pour la première fois en 1932. C’est une maladie qui peut affecter n’importe quelle partie du système digestif, de la bouche au anus, avec un risque élevé de développer des manifestations extra-intestinales.

Notre objectif principal est d’apporter une meilleur compréhension de la maladie de Crohn à la communauté bio-scientifique de notre région.

Notre travail comprend une analyse rétrospective de 122 cas de maladie de Crohn, 62 hommes et 60 femmes, recueillis à la Clinique du Département de médecine interne Hôpital HAKIM OKBI à Guelma et certaines polycliniques,(frères Oumdour, Medjaldi Ahmed) et dans le service de gastro-entérologie à l’hôpital universitaire IBN SINA à Annaba, entre les années 2019 et 2023. Le but de notre étude est de collecter des données épidémiologiques et aspects les aspects cliniques et évolutifs de cette maladies ont présents dans notre contexte. Nos résultats ont montré une prédominance de 51% d’hommes sur 49% de femmes. La tranche d’âge la plus touchée va de (Entre 20-65 ans) Où l’on retrouve la diarrhée, la perte de poids et la douleur abdominale est le symptôme prédominant de cette affection, qui se manifeste par des crises explosives et de rémission, et le diagnostic est difficile à établir. Ces résultats sont conformes aux données en fait, de nombreuses séries renvoient à des données épidémiologiques comparables à celles de notre série. Cependant, les signaux d’avertissement changent de fréquence de série en série. Il dépend, le diagnostic repose toujours sur les données endoscopiques, radiologiques et histologiques. Il existe de nombreux médicaments pour traiter la maladie de Crohn, mais ils ont leurs limites. Le traitement classique de la maladie de Crohn repose sur les anti-inflammatoire stopiques, les corticoïdes, les immunosuppresseurs et anticorps anti-TNF-α sous leur forme la plus sévère. Le schéma thérapeutique peut varie en fonction du phénotype et de la gravité de la maladie. Les nouvelles thérapies biologiques sont efficaces, mais leur coût élevé et leurs effets secondaires peuvent limiter leur utilisation.