Contribution à l’étude quantitative et qualitative de la flore fongique du lait de tank dans la région de Guelma

Abstract

La détermination qualitative et quantitative de la flore fongique des tanks de lait des fermes des vaches laitières et des laitiers de différentes régions de la wilaya de Guelma a été effectuée dans le présent travail durant le mois d’avril et mai 2021. Les 30 échantillons qui ont été réalisés (20 au niveau des fermes et 10 auprès des laitiers) sont ensemencés dans trois milieux de culture par inondation (Sabouraud Chloramphénicol 0.5g/l, gélose d’Oxytétracycline- Glucose-Agar et la gélose de Soja-Trypsique). Ces analyses mycologiques nous ont permis de déterminer la prévalence des échantillons de lait de tank contenant des champignons (56.67%). De plus, l’identification des espèces de levures et de moisissures qui ayant poussées sur les milieux de cultures, a permis de calculer la fréquence d’isolement de chaque espèce fongique. Une nette prédominance de Candida kefyr dans les deux catégories de lait de tank échantillonné avec une fréquence de 31.25% soit 10/32 des isolats. D’autres isolements des espèces fongiques très diversifiés moins fréquents (Cryptococcus laurentii dans 15.62% des isolats soit 5/32, l’espèce Candida famata et Scytalidium hyalinum dans 6.25% des isolats soit 2/32) à faible isolements comme : Candida boidinii, Candida sphaerica, Candida zeylanoides, Candida guilliernondii, Trichosporon micoides, Trichosporon asahii, Rhodothorula mucilaginosa, Rhodothorula glutinis, Cryptococcus neoformans, Geotrichum klebahnii, Geotrichum candidum Saccharomyces cerevisiaeet Penicillium sp. dans 3.12% des isolats pour chacune soit 1/32. De plus, la plupart des isolats fongiques du présent travail sont moyennement à fortement chargé (++ à +++). Sur la base des résultats de cette étude, nous pouvons suggérés que la détection des espèces fongiques telles que Cryptococcus neoformans, dans les tanks des fermes et le lait commercialisé par les laitiers est alarmante, parce que beaucoup de celles-ci sont pathogènes surtout chez les sujets immunréceptifs et particulièrement plus prédisposant. Par ailleurs, l’incidence économique de ces espèces fongiques est très importante ce qui impose d’augmenter les efforts d’hygiène au niveau des étables, des salles de traite et surtout chez les laitiers.