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Title: Le graffito, un art qui utilise l’espace urbain
Other Titles: l’exemple de Tours en Val-de-Loire
Authors: Frédéric-Gaël, THEURIAU
Keywords: ///
Issue Date: Oct-2021
Publisher: Université 8 Mai 1945 – Guelma, Département d’Architecture
Abstract: La ville est non seulement l’espace des rencontres, du mélange, de la diversité, de la flânerie, de l’art, de la culture, du silence des lieux saints, du charme historique, des connections, des points de verdure, des loisirs, des énergies renouvelables, du dynamisme mais aussi des bruits, de l’agitation, des constructions, de la violence, du temple de la consommation, de la pollution, des axes (auto)routiers, des embouteillages, du travail, de l’énergie fossile, des dégradations. L’espace urbain est donc en réalité plein de contradictions qu’il ne faut pas totalement opposer à la ruralité estimée plus naturelle. Ainsi le modèle du sauvage urbain de Rousseau1 et celui de la ville inquiétante des Romantiques2, ponctués entre temps par la Révolution, reflètent une crise des représentations sociales à relativiser aujourd’hui. Déjà le Parnassien Baudelaire3 renouvelait la perception de l’urbanité en inversant ses représentations. En fait, la ville constitue, dans un premier temps, un moment, une étape, une transition, un passage dans la vie d’un individu qui aspire, dans un second temps, à un retour aux sources hors des villes. Or, tandis que la population humaine mondiale d’il y a 250 ans est estimée à un milliard, celle-ci est huit fois plus importante actuellement. C’est pourquoi l’architecte belge Vincent Callebaut estime que l’avenir des villes réside dans une combinaison avec le meilleur de la nature4. Il crée pour cela le concept de l’ « archibiotic »5. Les graffiti, qui font partie du paysage urbain, sont issus d’actions considérées comme délictueuses. L’enjeu est de partir de la représentation communément admise comme négative de graffer dans les quartiers malfamés. Cet acte est d’ailleurs un marqueur des rapports de force entre gangs qui se disputent le contrôle de territoires aux USA et ailleurs. Partant de ce contre-pied, il s’agira d’éclairer les aspects positifs et attractifs du graffito dans la vie quotidienne et de voir comment les villes peuvent s’adapter à cela. Car, en réalité, il n’a pas pris sa source à New York dans les faubourgs dangereux mais à Philadelphie où, en 1967, Darryl McCray, surnommé Cornbread, premier graffeur moderne au monde, reproduisait la phrase « Cornbread loves Cynthia »
URI: http://dspace.univ-guelma.dz/jspui/handle/123456789/11369
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