Enquête épidémiologique des principaux pathogènes prévalent sur certaines céréales depuis 2009

Abstract

années (2009-2015) ne permettent pas de conclure définitivement sur les conditions précises des régions étudiées, il n'en demeure pas moins que des renseignements intéressants ont été obtenus. Les investigations effectuées au cours de cette période les régions céréalières potentielles de l’Est de l’Algérie indiquent les risques de développement épidémiques de certaines maladies cryptogamiques et virales notamment si des mesures adéquates de prévention et d’intervention ne sont pas prises à temps. Les pertes de récoltes qui en découlent sont assurément importantes. La deuxième partie de ce travail a englobé deux études complémentaires relatives à la protection des plantes conduites durant la campagne agricole 2015/2016, au niveau de l’Est algérien et sur le site expérimentale de la station ITGC d’El Khroub en vue de faire le point sur les maladies prévalentes dans cette région et d’évaluer une grande collection des blés, afin de situer dans un premier temps leur niveau de résistance ou de sensibilité vis-à-vis des différents pathogènes et dans un deuxième temps de sélectionner ceux qui présenteraient une résistance multiple à toutes les maladies. Les résultats des prospections indiquent que c’est la septoriose, la tache auréolée et à un degré moindre la rouille jaune mais aussi la jaunisse nanisante de l’orge qui présentent une forte incidence à travers ces régions céréalières du constantinois. Les résultats obtenus en station montrent que le blé dur est plus sensible que le blé tendre à la septoriose (septoria tritici), la tache auréolée (helminthosporium tritici repentis) et au virus de la jaunisse nanisante de l’orge (BYDV) à des taux de 74%, 79% et 38% respectivement ; mais plus résistant à l’oïdium et les rouilles; par contre pour le blé tendre on note une relative résistance vis-à-vis des pathogènes de la septoriose (Septoria tritici) avec 20% des génotypes sensibles, la tache auréolée (Tan Spot) à 17%, l’oïdium, la jaunisse nanisante de l’orge et la rouille brune, mais assez sensible à la rouille jaune à environ 30% des génotypes sensibles. Il n’y a que 32% et 46% de génotypes rassemblant une résistance multiple pour le blé tendre et le blé dur respectivement, car la virulence des pathogènes était importante. On doit signaler la réapparition de la rouille noire sur deux génotypes de blé tendre, cette maladie avait disparu depuis plus de trois décades.